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Face au processus de conquête de soi, où les références individuelles et sociales sont perdues et réorganisées, il y a un quelque chose qui est préservé malgré le naufrage : comme la dernière accroche avant d’abandonner l’embarcation.
Il s’agit du crochet avec l’existence, l’équippement minimum qui accompagne et maintient l’essentiel, le baluchon qui maintient un foyer, défendant l’identité et la dignité comme emballées dans le baudrier d’un gilet de sauvetage, mouillées peut-être, mais pas noyées.
Qu’iels soient nommés migrants, colons, explorateurs ou même bactéries et microorganismes ; qu’iels soient à la recherche de ressources, de réforme ou simplement d’un environnement plus favorable, iels peuvent tout risquer, dans des traversées incertaines, avec des rafiot précaires et des connaissances inadéquates.
FICHE ARTISTIQUE
Mise en scène et chorégraphie :
Arthur Bernard Bazin y Candelaria Antelo
Musique originale: Sergio Salvi y Joaquín Segade
Scénographie: Marcos Carazo
Illumination: Inés de la Iglesia
Production: Verónica Toro
Interprétation: Eva Alonso, Javiera Paz, Loredana
Gargano,Marvin Alfaro, Marton Debreczenyi
À cheval sur les frontières de l’espace et du temps, ils interrogent les possibilités de coexiste, même en étant différents. Couche après couche, l’ADN de l’évolution apparaît, formant ainsi un bagage ou une civilisation.
C’est là le voyage de toutse, le voyage du métissage et de l'acculturation des sociétés, le voyage de l’évolution technique, génétique et sensible, le voyage qui voit les êtres forcés au changement, obligés de s'adapter pour pouvoir vivre, croître, et si possible, transcender